Geographies of home: place, belonging and environment.
Session Organizer: Michelle Porter (MUN Geography)
The previous decade has seen growing interest in the study of home. These studies have been taken up from a number of perspectives, including the study of home’s history, home’s material culture, connections between home and self and home and belonging, and the ways in which home is made across multiple geographies. What marks the majority of this work is its critical analysis of an often-idealized place and its tendency to blur the once-clear boundaries home and the spaces marked not-home. As populations, governments and individuals struggle to cope with political, economic and environmental change, home will be a key site of both resilience and adaptation, both of which will require critical analyses of the ways in which home is lived and understood.
Blunt and Dowling (2006) outlined a critical geography of home which analyzed home through three dimensions: home as both material and imaginative; connections between home, identity, and power; home as multi-scalar and open. Because home is “a basic desire for many…saturated with the meanings, memories, emotions, experiences and relationships of everyday life,” (Gorman-Murray and Dowling 2007) it is a site which can be at once affirmative and negative, a place of violence, exploitation, loss and dispossession. Home is a site which enacts particular connections and/or relationships with the environment in which it exists, characterized by dependence, interdependence and exploitation, among others. Study of transnational experiences of home demonstrate how a sense of home can be created within and through movement.
This purpose of this session is to critically engage in the material and imaginative geographies of home which reach beyond the dualistic idealizations which define home as retreat and private. Papers of interest will provide methodological, theoretical, and/or critical reflection upon home’s varied connections. These papers can cover a variety of themes and can include but aren't limited to the following topics:
- home’s political geographies
- material culture
- connections between home, travel and mobility
- home’s connections to the environment
- home and place
- connections between home and a sense of belonging
If you are interested in participating in this session please send a draft of your abstract to mep464@mun.ca on or before February 16th, 2015.
References
- Blunt, Alison and Robyn Dowling. 2006. home. Routledge.
- Gorman-Murray, Andrew and Robyn Dowling. 2007. Home. Media/Culture 10: no. 4.
Les géographies du chez-soi : le lieu, l’appartenance et l’environnement.
Organisatrice : Michelle Porter (géographie, Université Memorial)
Au cours de la dernière décennie s’est développé un intérêt grandissant pour le chez-soi comme objet d’étude qui est abordé selon diverses perspectives dont l’étude historique du chez-soi, la culture matérielle du chez-soi, les liens qui unissent le chez-soi et le soi et le chez-soi et l’appartenance, et de quelle manière le chez-soi existe à plusieurs niveaux géographiques. La plupart des études se caractérisent par une analyse critique de la notion souvent idéalisée du lieu et par une tendance à brouiller les frontières autrefois bien délimitées entre le chez-soi et les espaces qui ne constituent pas le chez-soi. Dans la mesure où les populations, les gouvernements et les particuliers peinent à surmonter les changements politiques, économiques et environnementaux, le chez-soi deviendra alors un site privilégié de résilience et d’adaptation, lesquels devront faire l’objet d’analyses critiques portant sur les façons dont le chez-soi est vécu et conçu.
Blunt et Dowling (2006) ont tracé les grandes lignes d’une géographie critique du chez-soi reposant sur l’analyse de trois dimensions : les aspects matériel et imaginaire du chez-soi; les liens entre le chez-soi, l’identité, et le pouvoir; le chez-soi comme champ multiscalaire et ouvert. Compte tenu que le chez-soi est « un souhait fondamental pour plusieurs ... saturé de significations, de souvenirs, d’émotions, d’expériences et de relations de la vie quotidienne » (Gorman-Murray et Dowling 2007), il s’agit d’un site qui peut tout autant être positif et négatif, un lieu de violence, d’exploitation, de perte et de dépossession. Le chez-soi est un site qui permet d’illustrer des liens et/ou relations qui se tissent avec le milieu dans lequel il se trouve, et se caractérise par la dépendance, l’interdépendance et l’exploitation, entre autres. L’étude des expériences transnationales du chez-soi met en évidence combien le sentiment de chez-soi peut s’exprimer à la fois dans et par le mouvement.
Le but de cette séance est de pouvoir poser un regard critique sur les aspects matériel et imaginatif des géographies du chez-soi afin de dépasser les idéalisations dualistes du chez-soi qui renvoient au refuge et à l’intimité. Les communications recherchées apporteront un éclairage méthodologique, théorique et/ou critique sur les multiples liens qui se tissent avec le chez-soi. Il n’y a pas de restrictions sur les thèmes que peuvent aborder les communications, mais les sujets suivants sont proposés à titre d’exemple :
- les géographies politiques du chez-soi
- la culture matérielle
- les liens qui se tissent entre le chez-soi, les déplacements et la mobilité
- les liens qui se tissent entre le chez-soi et le milieu
- le chez-soi et le lieu
- les liens qui se tissent entre le chez-soi et le sentiment d’appartenance
Si vous souhaitez intervenir à titre de conférenciers dans cette séance, veuillez s’il vous plaît faire parvenir une ébauche de votre résumé par courriel à mep464@mun.ca au plus tard le 16 février 2015.
Ouvrages cités :
Blunt, Alison et Robyn Dowling. 2006. home. Routledge.
Gorman-Murray, Andrew et Robyn Dowling. 2007. Home. Media/Culture 10(4).