Organizers: Janette Bulkan, University of British Columbia and Katherine MacDonald, York University
The Guiana Shield, which encompasses the area of northeastern South America that lies north of the Amazon and east of the Orinoco Rivers, is a globally important forested landscape located on some of the planet’s most ancient soils (Hammond 2005). In 1997, the Guiana Shield countries of Guyana and Suriname and the French overseas départment of French Guiana were listed among only eight countries globally possessing a ‘great opportunity’ to protect their remaining frontier forests, in spite of substantial areas of forest loss: Guyana 18 per cent, Suriname and French Guiana 8 per cent each. In addition 41 per cent of Guyana’s then current frontier forest were under threat from poor stewardship of natural resources extraction (Bryant et al. 1997).
Increasing areas of the forests of Venezuela, Suriname, and Guyana are being logged and mined with little or no respect for environmental laws and regulations at both industrial and artisanal scales by Asian loggers, Canadian junior mining companies, Brazilian garimpeiros (small-scale miners) as well as thousands of local people. This poorly controlled exploitation is taking place even though the Guiana Shield forests have been extensively mapped, catalogued and studied, primarily for mineral and timber resources and hydroelectric power, but also for biological and cultural diversity and tourism potential.
Indigenous and Traditional Peoples comprise the majority populations of the forests, wetlands, savannas and mountains that dominate the Guiana Shield. Indigenous land rights are recognized to some extent in law and practice in Guyana, Brazil and Venezuela; Suriname has yet to enact such legislation.
This session invites papers on any theme pertaining to the peoples, ecosystems or socio-ecological systems of the Guiana Shield.
If you are interested in participating, please send an Abstract of no more than 200 words to Janette Bulkan at janette.bulkan@ubc.ca and Katherine MacDonald at katiem@yorku.ca by 15 February 2015.
REFERENCES:
- BRYANT, D., NIELSEN, D. and TANGLEY, L. 1997. The last frontier forests: ecosystems and economies on the edge. Washington, DC: World Resources Institute.
- HAMMOND, D. S. 2005. Tropical forests of the Guiana Shield: Ancient forests in a modern world. Wallingford, U.K.: CABI Publishing.
Appel à communications pour la séance spéciale:
Évaluation de l’état actuel des peuples et des écosystèmes du Bouclier guyanais
Congrès 2015 de l’Association canadienne des géographes, Université Simon Fraser, 1-5 Juin 2015
Organisatrices: Janette Bulkan, Université de la Colombie-Britannique et Katherine MacDonald, Université York
Le Bouclier guyanais, qui englobe une zone du nord-est de l’Amérique du Sud qui s’étend au nord du fleuve Amazone et à l’est du fleuve Orénoque, est un paysage forestier d’importance mondiale situé sur des sols parmi les plus anciens de la planète (Hammond 2005). En 1997, les pays du Bouclier guyanais, soient le Guyana, le Suriname et le département d’Outre-mer de la Guyane ont été répertoriés parmi les huit seuls pays au monde pouvant disposer d’une « excellente occasion » de protéger leurs forêts inexplorées résiduelles, en dépit des grandes superficies de zones déboisées : le Guyana 18 %, le Suriname et la Guyane 8 % chacun. De plus, quelques 41 % de la forêt inexplorée alors intacte du Guyana étaient menacée à l’époque par une mauvaise intendance de l’extraction des ressources naturelles (Bryant et al., 1997).
L’exploitation forestière et minière dans les forêts du Venezuela, du Suriname et du Guyana se poursuit à un rythme croissant de manière peu ou pas respectueuse des lois et règlements et à des échelles industrielles et artisanales par des exploitants asiatiques, des petites sociétés minières canadiennes, des garimpeiros brésiliens (mineurs artisanaux) ainsi que des milliers de personnes locales. Cette exploitation mal contrôlée se déroule de part et d’autre des forêts du Bouclier guyanais même si celui-ci a été largement cartographié, catalogué et étudié, essentiellement en rapport avec les ressources minérales et forestières et l’énergie hydroélectrique, mais aussi avec la diversité biologique et culturelle et le développement de l’industrie touristique.
Les populations autochtones et traditionnelles constituent la majorité des habitants des forêts, des milieux humides, des savanes et des montagnes qui composent le Bouclier guyanais. Les droits fonciers des collectivités autochtones ne sont que partiellement reconnus tant en droit qu’en pratique au Guyana, au Brésil et au Venezuela; le Suriname n’a pas encore fait adopter de telles lois.
Cette séance est l’occasion de donner une communication portant sur des sujets d’intérêt relatifs aux populations, écosystèmes ou systèmes socio-écologiques du Bouclier guyanais.
Si vous souhaitez participer, veuillez s’il vous plaît faire parvenir un résumé de moins de 200 mots au plus tard le 15 février 2015 à l’attention de Janette Bulkan (janette.bulkan@ubc.ca) et Katherine MacDonald (katiem@yorku.ca).
Ouvrages cités :
BRYANT, D., NIELSEN, D. et TANGLEY, L. 1997. The last frontier forests: ecosystems and economies on the edge. Washington, DC: World Resources Institute.
HAMMOND, D. S. 2005. Tropical forests of the Guiana Shield: Ancient forests in a modern world. Wallingford, U.K.: CABI Publishing.