Session organizers: Gordon Winder, Ludwig-Maximilians Universität Munich, and Richard Le Heron, The University of Auckland
How are geographers engaging with or reacting to the so-called ‘Blue Economy’ initiatives that are reshaping the international scene in fisheries, coastal and ocean management? In 2014 there was a concerted push to realize new ocean commodities and territories under the Blue Economy rubric. Oceans are being remapped and re-imagined as potential investment spaces. Formative actors 'see' new frontiers, and plan to make capital more productive at the expense of other solutions, other people, other actors, including the non-human. This challenges the idea of coherent 'industry' perspectives, whether from national fisheries industries or oil and gas industries, as well as coherent 'national' perspectives. It is our intention to draw together geographers to discuss geographical understanding of Blue Economy initiatives and the Blue Economy as geographical knowledge production. How are geographers engaging with the Blue Economy, and how is it engaging with geographers? We envisage papers that explore themes such as the following:
1. Geography of the Blue Economy – towards geographical understanding of the Blue Economy
- The work of metaphors and narratives: Blue, Green or Brown Economies?
- Reframing EEZs for Blue Economy goals
- Re-territorializing oceans and coasts
- Where to Fish in the Blue Economy?
- The aquaculture promise in the Blue Economy
- Reconciling competing marine resource economies
- Blue Economy as open experimentation
2. Blue Economy as Geographical Knowledge Production – what geographical knowledge is needed?
- New objects of science and policy in a Blue Economy world
- Monitoring: GIS/RS and data generation
- Socio-geographic knowledge and expertise
- What role for geographers in oceans ecosystem management?
- Integrated resource management in the oceans and coastal waters
- Contestation of power, knowledge and expertise
What engagement can we expect from geographers at large in emerging Blue Economy knowledge spaces? We are particularly interested in the creation of new knowledge, new territories and institutions that are supportive of new knowledge efforts required in the Blue Economy. It will be no simple task to insert Integrated Resource Management into the Blue Economy. Integrated Resource Management needs new legislative mandates and procedures, new experts and managers, and, if pursued constructively, is, itself, likely to be a menu of experimental options. Further, the nature of the Blue Economy relationalities call for a very different set of framings, knowledge, measurement systems, and, most importantly, a system that prioritises cumulative and territorial effects and full consenting. Further, calls for ‘spatial planning’ and ‘Integrated Resource Management’ need to be subordinated to ecosystem management, to what could be called ‘Resilience and Resourcefulness Management’. Above all we are interested in the challenge of resolving the content of biological-economic relations, and the dearth of differently principled frameworks that might enable new lines of experimentation in enacting situated resolutions of biological-economic relations.
Please send abstracts of no more than 200 words to Gordon Winder at Gordon.Winder@geographie.uni-muenchen.de by January 15, 2014.
Appel à communications
Séance spéciale au Congrès de lâAssociation canadienne des géographes (ACG), Vancouver, 1-5 juin 2015.
La géographie et lâéconomie bleue
Organisateurs : Gordon Winder, Université Luis-et-Maximilien de Munich et Richard Le Heron, Université dâAuckland
Comment les géographes mobilisent-ils ou réagissent-ils face aux soi-disant initiatives de « lâéconomie bleue » qui sont responsables de la transformation de la scène internationale de la gestion des pêches, des côtes et des océans ? En 2014, des efforts concertés ont été déployés au nom de lâéconomie bleue afin de produire de nouveaux biens et territoires de la mer. Les océans font lâobjet dâune cartographie mise à jour et sont redéfinis comme des espaces propices à lâinvestissement. Les acteurs de fond y « voient » un champ dâexpansion et ont lâintention de faire fructifier le capital au détriment des autres solutions, personnes, acteurs, y compris les êtres non-humains. Cela remet en question lâidée de visions « industrielles » cohérentes, autant pour lâindustrie nationale des pêches que celle du pétrole et du gaz, ainsi que lâidée de visions « nationales » cohérentes. Notre but premier est de réunir les géographes en vue de se pencher sur une conception géographique des initiatives de lâéconomie bleue et sur lâéconomie bleue comme base de connaissances géographiques. Comment les géographes mobilisent-ils lâéconomie bleue, et comment celle-ci mobilise-t-elle les géographes? Voici une liste de sujets des communications que nous sollicitons :
1. La géographie de lâéconomie bleue â vers une conception géographique de lâéconomie bleue
- L'œuvre des métaphores et des récits : des économies bleues, vertes ou brunes ?
- Reformuler les ZEE pour répondre aux objectifs de lâéconomie bleue
- Vers une nouvelle territorialisation des océans et côtes
- Dans quel endroit pêcher dans lâéconomie bleue?
- Les attentes vis-à-vis de lâaquaculture dans lâéconomie bleue
- Réconcilier les activités économiques en concurrence en matière de ressources maritimes
- L'ouverture de l'économie bleue à la recherche scientifique
2. L'économie bleue comme base de connaissances géographiques â de quelles connaissances géographiques sâagit-il ?
- De nouveaux objets scientifiques et politiques dans l'univers de l'économie bleue
- La surveillance : les SIG, la télédétection et la production de données
- Les connaissances et lâexpertise de la socio-géographie
- Quel est le rôle des géographes dans la gestion de l'écosystème maritime ?
- La gestion intégrée des ressources dans les océans et les eaux côtières
- La remise en cause du pouvoir, des connaissances et de l'expertise
Que découlera de la mobilisation des géographes de tous horizons envers les espaces de connaissances de lâéconomie bleue en émergence ? Nous portons une attention particulière à la création de connaissances récentes, aux nouveaux territoires et aux institutions favorables aux nouveaux efforts d'acquisition de connaissances requises par l'économie bleue. Il nâest pas si facile que cela dâintroduire dans lâéconomie bleue un mode de gestion intégrée des ressources. Pour ce faire, un tel mode de gestion passe par des nouveaux mandats et procédures en matière législative, des nouveaux experts et gestionnaires et si ce mode de gestion est appliqué de manière constructive, il pourrait faire partie de lâéventail des mesures expérimentales. En outre, la nature même des rapports entretenus dans lâéconomie bleue plaide en faveur dâun ensemble très différent de formulations, de connaissances et de systèmes de mesure et surtout dâun système qui privilégie les effets cumulatifs et territoriaux ainsi que le consentement sans réserve. De plus, la demande pour un « aménagement du territoire » et une « gestion intégrée des ressources » doit reposer dâabord sur une gestion des écosystèmes, laquelle pourrait être désignée comme une « gestion de la résilience et de lâingéniosité ». Nous portons avant tout une attention au défi de mettre au jour le contenu du rapport biologique-économique et à la pénurie de schémas conceptuels qui reprennent des principes différents et qui pourraient ouvrir la voie à de nouveaux axes de recherche qui mettent en scène les solutions contextualisées apportées au rapport biologique-économique.
Veuillez soumettre votre résumé de moins de 200 mots au plus tard le 15 Janvier 2014 au soin de Gordon Winder à : Gordon.Winder@geographie.uni-muenchen.de