Current Students
Nikta Ahmadibalotaki
MA - Essais prolongés (2024) : littérature / sujet à déterminer
Dirigée par Dr. Sarah Henzi
Après avoir terminé ses études secondaires en Iran, Nikta a déménagé au Canada pour y poursuivre ses études. Passionnée par l'étude du français, elle a choisi cette langue comme majeure pour son diplôme de premier cycle à l'Université Simon Fraser. Aujourd’hui diplômée, Nikta s’est spécialisée en littérature française et rédige deux essais de recherche dans le cadre de sa maîtrise. Sa passion pour la littérature et la poésie l’ont amené à se concentrer en particulier sur les études féministes et décoloniales dans les œuvres littéraires. Nikta est tout particulièrement passionnée par la manière dont ces perspectives peuvent enrichir notre compréhension du concept d'identité :
« En explorant ces sujets complexes, j’ai le souhait de contribuer à la compréhension des dynamiques de pouvoir et d'oppression présentes dans la littérature, ainsi que de mettre en lumière les voix marginalisées et les récits souvent négligés dans le canon littéraire. »
Ce qui l'a attiré particulièrement dans le département de français de SFU est la diversité des perspectives offertes. Les cours proposés abordent non seulement la littérature classique française, mais aussi la littérature francophone issue des différentes régions du monde. C’est cette ouverture d'esprit et cette diversité qui ont enrichi sa compréhension de la langue et de la culture françaises. Elle mentionne aussi l'engagement des professeur.e.s envers leurs étudiant.e.s qu’elle a trouvé.e.s être toujours disponibles pour offrir soutien et conseils, académiques ou personnels : « Cette relation de mentorat, dit-elle, contribue grandement à mon épanouissement académique et professionnel. » Au début de ce parcours passionnant, elle attend avec impatience d'absorber de nouvelles connaissances dans les domaines des études féministes et décoloniales, ainsi que d'explorer d'autres sujets qui l'inspireront.
« Je suis ravie de me confronter à de nouveaux défis intellectuels et d'être encouragée par mes professeur.e.s à toujours repousser mes limites. »
Williams Atanga
Mémoire de MA (2024) : Les méandres de l’identité et de l’appartenance dans Le ventre de l’Atlantique de Fatou Diome
Dirigé par Dr. Joel Akinwumi
Williams a commencé ses études universitaires au Ghana où il a étudié le français et le chinois avec une spécialisation en langue et littérature françaises.
« Le Ghana est un pays anglophone entouré de pays francophones alors mon pays a besoin et aura toujours besoin des spécialistes du français dans le cadre du commerce, de l'éducation ainsi que de la diplomatie. »
Cherchant à perfectionner son français et à poursuivre l'étude de la langue, il a choisi le département de français à l'Université Simon Fraser pour son programme unique. Le programme d’études supérieures au département de français offre une variété riche de possibilités de recherche interdisciplinaire qui répondent aux intérêts et exigences pédagogiques de Williams. Il envisage de devenir professeur et apprécie plus particulièrement les diverses responsabilités offertes aux étudiant.e.s de deuxième cycle, notamment les postes d'assistant d'enseignement.
« Arrivé ici, il y a peu de temps, je me suis rendu compte que j'avais sans doute fait le meilleur choix. »
Souhaitant faire carrière dans l'enseignement et la recherche universitaire, Williams poursuit un diplôme en littérature et a choisi l'option de la thèse pour son programme d'études supérieures. Il s’intéresse particulièrement à l'étude de la littérature africaine et, bien qu'il en soit encore aux étapes préliminaires de l'élaboration de son sujet de recherche, il s'intéresse à étudier l'œuvre de Fatou Diome, femme de lettres franco-sénégalaise et auteure d’un recueil de nouvelles, La Préférence nationale (2001) et de plusieurs romans dont Le Ventre de l'Atlantique (2003) et, plus récemment, Les Veilleurs de Sangomar (2019), De quoi aimer vivre (2021) et Marianne face aux faussaires (2022).
Sarah Derasp
Mémoire de MA (2023) : “Assez Francophone”: Identity negotiations of New Heritage Speakers of French
Dirigée par Dr. Gaëlle Planchenault & Dr. Rémi Léger
Après avoir fini le secondaire en immersion française, Sarah a décidé de continuer son éducation en français en poursuivant un diplôme conjoint en sciences politiques et en français dans le programme de la cohorte française à SFU. Elle a fait un programme d'échange en troisième année à l'Université de Tours et a également été la présidente du Club de conversation française en 2021 à SFU. Ce que Sarah apprécie le plus dans le département de français c'est la relation étroite que les étudiant.e.s entretiennent avec les enseignant.e.s et le personnel.
Grâce au soutien qu'elle reçoit de ses professeurs et de ses collègues, Sarah a été motivée de poursuivre une maîtrise au sein du département de français. Elle a choisi un programme de maîtrise avec thèse et s'intéresse à la recherche des politique identitaires et les identifications revendiquées dans le contexte franco-canadien.
« Rédiger une thèse me donne l'occasion de trouver ma voix en tant que chercheuse... c'est une façon de naviguer ma propre identité et de contribuer aux recherches existantes sur la façon dont l'identité francophone est construite et politisée dans la société canadienne. »
Elle s’intéresse particulièrement à l'exploration de la construction des discours et des processus de socialisation qui façonnent la manière dont les locuteur.trice.s de français s'identifient et sont identifié.e.s en termes d'identité francophone. En outre, sa recherche portera également sur les effets de la mondialisation sur l'identité nationale et la cohésion sociale, ce qui implique aussi une réflexion sur la politique d'éducation au Canada.
« Comme je suis au début de mon programme, j'ai hâte d'absorber les informations et d'être mis au défi par mes professeur.e.s et mes collègues. »
Claire Paradis
Mémoire de MA (2025) : culture et médias / sujet à déterminer
Dirigée par Dr. Gaëlle Planchenault
Claire avait depuis le secondaire planifié de compléter plusieurs diplômes en français. Et c’est ainsi qu’après cinq ans sur l’île de Vancouver et l’obtention d’un diplôme de premier cycle en études françaises (UVic) elle s’est jointe à l’équipe administrative du département de français de SFU puis a commencé, en janvier 2024, une maitrise en français. Elle prévoit maintenant d’écrire une thèse sur l’histoire du consentement après la vague #MeToo, en étudiant les discours sur le consentement dans les films et les médias, ce qui lui permettra de montrer comment la culture autour de ce qui est perçu comme une relation consentie a changé mais aussi d’éclairer les progrès importants qu’une meilleure compréhension du concept permettra.
« Je suis tellement reconnaissante de travailler dans un milieu académique débordé de support et qui m’encourage à atteindre mon potentiel pendant ces prochaines années. Je suis également contente de pouvoir contribuer aux recherches interdisciplinaires sur ce sujet qui me tient fort au cœur. »
Pendant son bac à Victoria, Claire a participé aux évènements francophones du CSF, tels que les compétitions des Jeux Francophones, les débats politiques du Parlement Jeunesse, ce qui a approfondi sa passion pour la langue française. Étant passionnée de films et médias, Claire sait que ceux-ci sont très efficaces pour diffuser des messages à l’intention des jeunes. Claire voit le monde dans une lentille féministe et souhaite qu’il soit plus juste : elle voudrait ainsi voir le jour de la dénonciation unanime de la culture de viol, d’une prise de conscience des dimensions toxiques de la violence sexuelle et de progrès en termes de justice réparatrice. Mais n’en étant qu’au début, elle a pour but de jeter la lumière sur les inégalités systémiques dans nos sociétés en identifiant les discriminations liées à l’intersection du pouvoir, des privilèges et des représentations sexuelles stéréotypées dans les médias.
Thaddée Yamb
Mémoire de MA (2025) : littérature / sujet à déterminer
Dirigé par Dr. Joel Akinwumi
Thaddée Simon Yamb Mandeng est originaire du Cameroun, un pays situé au centre de l’Afrique, qui, comme le Canada, a pour langues officielles le français et l’anglais ; mais à la différence du Canada, c’est le français qui y est le plus parlé. Parlant cette langue depuis son plus jeune âge, il raconte que sa passion pour le français est venue lors de vacances dans son village natal. Ressentant le manque et le vide causés par le décès de sa grand-mère quelques mois plus tôt, il a commencé à lire de vieux articles de journaux, des revues scientifiques, des lettres manuscrites, et a alors découvert le pouvoir qui réside dans les mots, mais aussi que la lecture de ces mots permettait d’avoir une autre vision du monde et de la vie. Il a ensuite décidé, malgré les critiques de son entourage, de poursuivre ses études de la littérature et c’est ainsi qu’il a obtenu quelques années plus tard son Baccalauréat en Littérature puis une licence en Lettres Modernes Françaises à l’université de Buea.
« Mon objectif, dit-il, est de continuer toujours à me nourrir de cette belle langue, de la parler, de la faire parler et surtout de me rappeler qu’elle a été une force pour moi et qu’elle a dirigé et orienté mes choix de vie. »
Mon intérêt se porte vers les littératures africaines et caribéennes francophones, en particulier dans le but de mettre en lumière comment celles-ci ont exercé une influence dans la libération de la pensée coloniale. Pour mes travaux de recherche, j’aimerais étudier les œuvres de certains auteurs-trices à l’instar du Martiniquais Franz Fanon, Peau noir, masques blancs (1952) ; de la Franco-Camerounaise Calixthe Beyala, c’est le soleil qui m’a brûlée (1987) ; des Camerounais-ses Mongo Beti, Ville cruelle (1954) et Djaïli Amadou Amal, Les impatientes (2020).
Alumni
Pantea Fard
Maitrise par cours avec essais prolongés en littérature et linguistique appliquée (2023)
Dirigée par Dr. Jorge Calderón & Dr. Gaëlle Planchenault
Née en Iran, Pantea a choisi de venir au Canada pour continuer ses études au département de français de SFU. En tant que personne trilingue avec une formation en traduction et en littérature française, Pantea a enseigné le français et l'anglais à de jeunes étudiant.e.s en Iran de 2012 à 2022 et a commencé son parcours en tant que TA en français pour le département de français de SFU.
« J’aimerais approfondir mes connaissances langagières dans un pays bilingue ou je pourrais profiter … de la direction des professeur.e.s français [à SFU]. »
Poursuivant une maîtrise dans le cadre d'un programme par essais prolongés, Pantea vise à tirer parti de son expérience universitaire acquise en Iran. Pendant son premier cycle à l'université de Téhéran, elle a étudié la littérature et s'est concentrée sur la littérature française et la critique littéraire. Elle s'est particulièrement intéressée à la lecture de Victor Hugo et au romantisme. À SFU, elle s'intéresse à l'exploration des sujets liés à la migration et à la langue d'un point de vue sociolinguistique.
« Le soutien de la part du département pendant que j’étudiais en ligne depuis l’Iran et les conseils de la part de mes professeur.e.s sont inestimables. »
Marybelle Issa
Mémoire de MA (2023) : Social Media Activism & Digital Indexicalities: The Case of Political Activism in Lebanon
Dirigée par Dr. Cécile Vigouroux
Défendu avec succès le 12 janvier 2023.
Marybelle Issa a commencé son parcours universitaire à SFU dans le programme en affaires publiques et internationales de la cohorte française. Pendant ce premier cycle, elle a acquis de l'expérience en transcription et en analyse du discours politique et s'est intéressée à la recherche des dimensions politiques et sociolinguistiques des débats présidentiels télévisés. Marybelle a toujours su qu'elle voulait poursuivre une carrière universitaire, mais elle n'était pas certaine de la direction qu’elle voulait prendre. Grâce aux conseils de David Pajot (ancien directeur du programme de premier cycle en français) et de Cécile Vigouroux (professeure de sociolinguiste), Marybelle a accepté une offre de poursuivre une maîtrise entièrement subventionnée au sein du département de français de SFU.
Sous la supervision du Dr Vigouroux, Marybelle a commencé son mémoire de master sur l’activisme en ligne et les indexicalités numériques, se focalisant sur le cas particulier de l’activisme politique contemporain au Liban. Sa thèse examine les façons dont l'Internet et les médias sociaux, en particulier Instagram, ont contribué à promouvoir de nouvelles formes d'activisme dans la société contemporaine. Elle déconstruit la notion d'activisme et fait la distinction entre faire de l'activisme et être un.e activiste, qui se réfère aux dimensions performatives de l'activisme, pour séparer l'engagement politique de la passivité politique.
« Le contexte numérique est un espace de performance perpétuelle où les participants aux réseaux sociaux utilisent un vaste éventail de ressources numériques pour s'identifier et définir les paramètres de leur autoproclamation. »
Elle explore les dimensions linguistiques des interactions politiques en ligne en étudiant le cas particulier des activistes libanais. Compte tenu de la diversité du paysage linguistique du pays, Marybelle considère le Liban comme une étude de cas intéressante pour discuter du multilinguisme, des performances identitaires, des genres d'activisme, ainsi que des icônes de protestation (tel que le poing levé).
« L'état actuel des interactions politiques en ligne nous amène à nous interroger sur la manière dont le peuple utilise les ressources de l’Internet comme moyen d'expression politique…notamment l’acte de poster pour protester. »
Aliocha Perriard-Abdoh
Mémoire de MA (2021) : Unveiling 21st century representations of Muslim women in French cinema
Dirigée par Dr. Dr. Gaëlle Planchenault
Au cours de ses études de premier cycle à SFU, Aliocha a été initiée au débat sur la laïcité dans le cours du Dr Gaëlle Planchenault sur le cinéma francophone (FREN352). Parallèlement, l'arrivée de Donald Trump à la présidence américaine et les décrets controversés contre les Musulman.e.s ont amené Aliocha à réfléchir davantage à l'islamophobie au 21ème siècle. Après avoir été exposée à des films et à la littérature sur les discriminations et préjugés contre les Musulman.e.s dans la société contemporaine, elle s'est fixé pour objectif d'explorer et de discuter des malentendus dont iels sont victimes. Elle a décidé de mettre en veilleuse son projet d'entrer dans le programme PDP et a poursuivi ses études dans un programme de maîtrise au département de français de SFU, sous la supervision du Dr Planchenault.
« Je n’ai jamais pensé de moi-même que j’étais quelqu’un d’académique : j’étais athlète mais je n’étais pas académique. Ça a changé parce que je pense que c’est avec la passion et puis beaucoup de travail qu’on a créé ce très beau projet ensemble. »
Son mémoire de maîtrise examine la représentation des femmes voilées dans le cinéma français contemporain en se concentrant sur trois films : Fatima (Faucon, 2015), Le Ciel attendra (Mention-Schaar, 2016) et Cherchez la femme (Abadi 2017). Aliocha étudie les représentations des femmes musulmanes à travers le prisme de l'altérité et discute de trois archétypes communs dans les représentations des personnages voilés dans le cinéma français : la mère maghrébine soumise, la femme voilée comme subalterne et la jeune fille musulmane radicalisée.
« Dans ma recherche, il y avait de temps en temps des moments où je pensais ‘voici un film où la représentation sera différente des autres’, et en fait, je cherchais la réponse que je voulais. Je me suis rendu compte que la réponse que je voulais n’existait pas encore…mais je pense qu’elle va exister dans l’avenir. »
Dans son travail, Aliocha discute du pouvoir du cinéma dans le maintien des préjugés et dans la formation des discours dans la société. Bien que spécifique au cinéma français contemporain, le travail d'Aliocha est pertinent au Canada et aux États-Unis où la perception des femmes musulmanes et des femmes musulmanes voilées est influencée par les représentations cinématographiques et les récits qui circulent dans les médias.