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New assistant professor wants you to have a say in the governance of artificial intelligence
La version française suit la version anglaise
Jean-Christophe Bélisle-Pipon, the Faculty of Health Sciences’ new Assistant Professor in Health Ethics, seeks to engage citizens, patients and communities in the governance and ethics of artificial intelligence (AI) in health
“As AI systems and applications are increasingly being deployed into the health care systems, I consider it crucial that citizens be aware of this, but above all that they have a voice in setting ethical guidelines and socially acceptable thresholds,” he says. “Citizen dialogue and engagement are key to the identification, governance and oversight of the ethical issues that this technology may generate.”
AI in health is poised to increase and transform diagnosis, prevention and treatments, and has been hyped for revolutionizing the health care system. But Bélisle-Pipon argues that “for these benefits to materialize and systemically serve the entire population, governments and health authorities must regulate AI, and conduct appropriate health technology assessment (HTA), but that can’t happen without the general public.” His work pertains to the ethical, legal and social implications (ELSI) of health technologies, mostly through stakeholder engagement and consensus-building for collectively responding to ethical issues.
Prior to his PhD, Bélisle-Pipon worked for both the pharmaceutical industry and the government (i.e., Québec Health Ministry) which provided him with an insider’s understanding of the ethical, policy and social dimensions of health technology development and assessment. This brought him, as part of his doctoral project, to work on pharmaceutical marketing ethics and on the pharmaceutical industry’s corporate social responsibility. This has allowed him to develop practical ethical guidance for both industry employees and policy-makers. He has also worked on (financial and non-financial) conflicts of interest of researchers advising governments, particularly in the area of immunization. This has led him to develop ethical standards to foster independence, transparency and accountability in interactions between academics and public decision-makers. “I am particularly interested in developing practical ethical guidance specific for people at both ends of the continuum: for decision-makers as well as for frontline workers. The latter are often forgotten as most ethical efforts are geared towards private and public decision-makers, while leaving aside and rather unempowered those actually facing on a daily basis moral dilemmas.”
During his postdoctoral fellowship at Harvard Law School (2017-2020), his research focus shifted to the ethics of artificial intelligence (AI). At the Petrie-Flom Center for Health Law Policy, Biotechnology, and Bioethics, he worked on public engagement in the governance and ethics of artificial intelligence. He has launched several initiatives, including the very ingenious idea of creating an art-science exhibition, called AIship, to raise public awareness of the ethical issues that AI poses or will pose to the health care system. “Aesthetics and ethics both resonate with individuals’ sensitivity. Therefore, art is a great medium to approach difficult moral subjects more easily than scientific publications and conventional academic dissemination.“ It is with this type of original approach that Bélisle-Pipon likes to experiment in order to push the boundaries of bioethics and create moral spaces to embrace a greater diversity of voices and perspectives in research.
Bélisle-Pipon is currently working on:
- Fostering citizen dialogue on ethics and governance of AI in health, with the creation of citizen-oriented tools to support individuals in navigating and positioning themselves within the wide range of ethical issues generated by the use of AI and big data in the health care setting.
- Supporting health technology assessment (HTA) organizations and ecosystem in better identifying, considering and managing ELSI arising from the evaluation and deployment of AI systems and other disruptive technologies in the health care system.
- Examining conflict of interests and patient centricity in the health sector, especially by studying the ESLI of companies (in)directly involving patients in their decision-making and governance of product development and commercialization.
In addition to his research, Bélisle-Pipon is bringing to FHS his long track record in research administration and within research funding agencies. In particular, he was a member of the board of directors of the Québec Health Research Fund (2017-2020), where he oversaw the annual awarding of over $120 million in research grants, student/trainee scholarships and research infrastructure funding. Last year, he was elected on the Board of the International Association of Bioethics.
"I’m thrilled to join FHS and SFU, especially regarding the university’s ethos valuing engaged research and scholars," he says. "I’m joining an incredible group of faculty and students as eager as I am to collectively contribute to improving health care, research and organization."
Un nouveau professeur adjoint veut que vous ayez votre mot à dire dans la gouvernance de l'intelligence artificielle
Jean-Christophe Bélisle-Pipon, tout nouveau professeur adjoint en éthique de la santé de la Faculté des sciences de la santé, cherche à engager les citoyens, les patients et les communautés dans la gouvernance et l'éthique de l'intelligence artificielle (IA) en santé.
"Alors que les systèmes et applications d'IA sont de plus en plus présents et déployés dans les systèmes de soins de santé, je considère qu'il est crucial que les citoyen.e.s en soient conscient.e.s, mais surtout que tous et toutes aient leur mot à dire dans l'établissement de directives éthiques et de seuils socialement acceptables", dit-il. "Le dialogue et l'engagement des citoyens sont essentiels à l'identification, la gouvernance et la surveillance des problèmes éthiques que cette technologie peut générer."
L'IA dans le domaine de la santé est sur le point de transformer le diagnostic, la prévention et les traitements, et certains font miroiter la possibilité que cette technologie révolutionne à elle seule le système de soins de santé. Mais Bélisle-Pipon soutient que "pour que ces avantages se concrétisent et servent systématiquement l'ensemble de la population, les gouvernements et les autorités sanitaires doivent réglementer l'IA et mener une évaluation appropriée des technologies de la santé (ÉTS); ce qui ne peut se faire sans le grand public." Son travail porte ainsi sur les implications éthiques, juridiques et sociales (ELSI) des technologies de la santé, principalement par l'engagement des parties prenantes et la recherche de consensus pour répondre collectivement aux questions éthiques.
Avant son doctorat, Bélisle-Pipon a travaillé à la fois pour l'industrie pharmaceutique et le gouvernement (c.-à-d., le ministère de la Santé du Québec), ce qui lui a permis d'acquérir une compréhension "de l'intérieur" des dimensions éthiques, politiques et sociales du développement et de l'évaluation des technologies de la santé. Cela l'a amené, dans le cadre de son projet de doctorat, à travailler sur l'éthique du marketing pharmaceutique et sur la responsabilité sociale de l'industrie pharmaceutique. Il a ainsi pu œuvrer au développement de recommandations pratiques en matière d'éthique, tant pour les employés de l'industrie que pour les décideurs politiques. Il a également travaillé sur les conflits d'intérêts (financiers et non financiers) des chercheurs conseillant les gouvernements, notamment dans le domaine de l'immunisation. Cela l'a amené à élaborer des normes éthiques pour favoriser l'indépendance, la transparence et la responsabilité dans les interactions entre les universitaires et les décideurs publics. "Je suis particulièrement intéressé par le développement de repères éthiques pratiques spécifiques pour les personnes situées aux deux extrémités du continuum : pour les décideurs ainsi que pour les travailleurs de première ligne. Ces derniers sont souvent oubliés, car la plupart des efforts en matière d'éthique sont orientés vers les décideurs privés et publics, tout en laissant de côté et plutôt sans capacité d’autonomisation, celles et ceux qui sont confrontés à des dilemmes moraux au quotidien."
Pendant son stage postdoctoral à la Harvard Law School (2017-2020), ses recherches se sont orientées vers l'éthique de l'intelligence artificielle (IA). Au Petrie-Flom Center for Health Law Policy, Biotechnology, and Bioethics, il a travaillé sur l'engagement public dans la gouvernance et l'éthique de l'intelligence artificielle. Il a lancé plusieurs initiatives, dont l'idée très ingénieuse de créer une exposition art-science, appelée AIship, pour sensibiliser le public aux problèmes éthiques que l'IA pose ou posera au système de soins de santé. "L'esthétique et l'éthique font toutes deux appel à la sensibilité des individus. Par conséquent, l’art est une excellente voie pour aborder des sujets moraux difficiles bien plus facilement que par des publications scientifiques et la diffusion académique conventionnelle." C'est avec ce type d'approche originale que Bélisle-Pipon aime expérimenter afin de repousser les limites de la bioéthique et de créer des espaces moraux pour accueillir une plus grande diversité de voix et de perspectives dans la recherche.
Bélisle-Pipon travaille actuellement à :
- Favoriser le dialogue citoyen sur l'éthique et la gouvernance de l'IA en santé, avec la création d'outils orientés vers les citoyens pour aider les individus à naviguer et à se positionner dans le large éventail de questions éthiques générées par l'utilisation de l'IA et des données massives dans le cadre des soins de santé.
- Soutenir les organisations d'évaluation des technologies de la santé (ÉTS) et l'écosystème pour mieux identifier, prendre en compte et gérer les ELSI découlant de l'évaluation et du déploiement des systèmes d'IA et d'autres technologies perturbatrices dans le système de soins de santé.
- Examiner les conflits d'intérêts et la centricité des patients dans le secteur de la santé, notamment en analysant les ESLI des entreprises impliquant (in)directement les patients dans leur prise de décision et leur gouvernance du développement et de la commercialisation des produits.
En plus de ses recherches, Bélisle-Pipon apporte à la FHS sa longue expérience dans l'administration de la recherche et au sein des organismes de financement de la recherche. Il a notamment été membre du conseil d'administration du Fonds de la recherche en santé du Québec (2017-2020), où il a supervisé l'attribution annuelle de plus de 120 millions de dollars en subventions de recherche, en bourses d'études pour étudiants/stagiaires et en financement d'infrastructures de recherche. L'année dernière, il a été élu au conseil d'administration de l'Association internationale de bioéthique.
"Je suis ravi de rejoindre FHS et SFU, qui plus est alors que la philosophie de l'université valorise la recherche et les chercheurs engagés", dit-il. "Je rejoins un groupe incroyable de professeurs et d'étudiants aussi désireux que moi de contribuer collectivement à l'amélioration des soins de santé, de la recherche et de l'organisation."
T I L