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Comment la passion des langues de Katie Pinter l'a aidée à se rapprocher de la communauté et d'elle-même
Par Aliyah Datoo
La passion de Katie Pinter pour le français remonte à ses années au secondaire. Anciennement élève en immersion tardive, elle considère son passage de l'école secondaire au French Cohort Program (FCP) en affaires publiques et internationales à l'Université Simon Fraser (SFU) comme une continuation logique de son parcours d'apprentissage de la langue française, et l'opportunité d'apprendre d'autres disciplines en français.
Présentement en dernière année au FCP, Katie complète une majeure en français et une mineure prolongée en sciences politiques. Ses expériences universitaires ont été enrichies par les opportunités et le soutien qu’elle a reçus du Bureau des affaires francophones et francophiles (BAFF) de l’Université Simon Fraser (SFU).
« Étudier différentes matières en français était difficile au début, mais faire partie du FCP permettait d’avoir accès à beaucoup de soutien académique et linguistique », explique-t-elle. « Je suis beaucoup plus à l’aise maintenant pour écrire et parler en français et je suis heureuse du progrès que j’ai fait. »
Elle parle également très positivement de sa cohorte, c’est-à-dire de la petite taille des classes inhérente au FCP, qui l’a aidée à se sentir près de ses collègues de classe. Le petit nombre d’étudiant·es dans le programme a favorisé le développement d’amitiés durables, qui perdureront au-delà de ses études universitaires.
Outre le soutien académique qu’elle a reçu, Katie se souvient de son échange unique avec l’Université de Tours, en France, où elle a étudié la traduction, la linguistique et la littérature. Non seulement elle a pu se rendre dans un autre pays pour en découvrir la culture, mais elle a aussi été poussée hors de sa zone de confort et a acquis une nouvelle confiance en elle.
Ces expériences lui ont permis de se rapprocher de la langue française et des personnes qui l’entourent.
Pendant son parcours au FCP, Katie a aussi voulu s’impliquer dans la communauté francophone de l’Université Simon Fraser. En rejoignant le Syndicat d’étudiants francophones et le Club de conversation française de SFU, elle a non seulement eu l’occasion de rencontrer des francophones inscrit·es dans d’autres programmes à SFU, mais elle a également appris à connaître plus largement la communauté francophone de la Colombie-Britannique. Elle a participé à l’organisation de différents événements pour les étudiant·es de SFU, au développement d’initiatives de communication en plus de créer des occasions de pratiquer et utiliser la langue française sur le campus. Un exemple qu’elle a donné pour illustrer son engagement et son impact sur sa communauté universitaire est l’organisation d’une visite à Victoria pour que les étudiant·es francophones de SFU et de l’Université de Victoria apprennent à se connaître et à pratiquer leur français ensemble.
L’engagement actif de Katie sur le campus a également débouché sur une opportunité de carrière passionnante. À travers son réseau de contacts, elle s’est impliquée avec le Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique (CJFCB), où elle est rapidement passée du statut de participante à celui d’employée. Katie travaille maintenant avec le CJFCB depuis près de deux ans à titre de coordonnatrice de projets pour les jeunes.
Elle mentionne que « les compétences acquises grâce à mon bénévolat, ainsi que mes aptitudes en français, m’ont aidée à postuler et à avoir accès à différentes opportunités d’emploi ».
Grâce à son parcours dans le French Cohort Program, son bénévolat à SFU et ses expériences professionnelles, Katie a été en mesure de se constituer un réseau et de développer sa confiance en elle, ce qui, selon elle, a enrichi sa vie. Ces expériences uniques lui ont non seulement permis d’acquérir diverses compétences transférables et de se sentir à l’aise en français, mais, plus particulièrement, elles l’ont aidée à nouer des liens avec la communauté et à y développer un sentiment d’appartenance.
« Pour plusieurs raisons, il est parfois difficile de ressentir un sentiment d’appartenance avec la communauté francophone, sentir que nous en faisons bien partie. C’était particulièrement difficile au secondaire, mais des opportunités existent et quand vous avez enfin ce moment “aha”, vous vous rendez compte que vous avez l’impression de faire partie de quelque chose ! »
Pour en savoir plus sur le French Cohort Program
Vous voulez vous impliquer en français ? Jetez un coup d’œil aux initiatives du Bureau des affaires francophones et francophiles (BAFF) en matière de vie étudiante.