COMMUNIQUÉ
Gino Leblanc est nommé chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Le 1er novembre dernier, Gino LeBlanc, directeur du Bureau des affaires francophones et francophiles de l’Université Simon Fraser a reçu les insignes de Chevalier de l’Ordre des Palmes académiques françaises en reconnaissance de son engagement exceptionnel dans les communautés francophones et acadienne du pays. La République française décerne cette distinction à ceux et celles qui apportent une contribution significative à l’éducation et à la promotion de la culture et langue françaises.
Nicolas Baudouin, Consul général de France à Vancouver qui a remis le prix en présence de Vincent Zonca, Attaché de Coopération et d’action culturelle, mentionne « à travers la remise de cette décoration, il s’agit pour la France de reconnaitre la contribution remarquable de M. Gino LeBlanc au développement d’une francophonie ouverte, diverse et inclusive, grâce notamment à des partenariats universitaires dynamiques développés avec la France. » Il ajoute que « cette décoration est aussi une manière de saluer son engagement, en tant que membre actif de la communauté éducative, dans la formation de jeunes ouverts sur le monde et sur les autres. Grâce à leurs talents et leurs compétences, ces étudiant·es sont une ressource essentielle pour la Colombie-Britannique. »
Arrivé à Vancouver en 2017, M. LeBlanc comptait déjà plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans des rôles de leadership à l’échelle de l’Acadie, sa région natale, de l’Atlantique et au niveau national. Élu deux fois à titre de président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada entre 1997 et 2000, il pilote deux grands chantiers nationaux dont les impacts se font encore sentir aujourd’hui à la grandeur du pays. Le Projet Dialogue visait le rapprochement des communautés autochtones, immigrantes francophones et francophiles avec le milieu communautaire francophone et mènera à la création de la Fondation dialogue et le développement du secteur de l’immigration francophone. Le second est celui sur l’accès à des services de santé en français qui rayonne aujourd’hui sous le nom de Consortium national de santé en français (CNFS).
Au fil de sa carrière d’administrateur universitaire et de chercheur dans le domaine des politiques linguistiques, M. LeBlanc sera sollicité par des premiers ministres du Nouveau-Brunswick, de tous les partis politiques, afin d’analyser et proposer des politiques publiques liées à des défis propres aux communautés francophones. En 2009, il présidera la Commission sur l’école francophone et déposera un rapport qui mènera à la Politique d’aménagement linguistique et culturelle (PALC) au Nouveau-Brunswick. Il sera ensuite nommé en 2016 par le gouvernement du Nouveau-Brunswick comme président francophone de la Commission sur le plan éducatif de 10 ans pour la province.
Directeur du Bureau des affaires francophones et francophiles et professeur agrégé de la Faculté d’éducation de l’Université Simon Fraser depuis 2017, M. LeBlanc amène dans l’Ouest canadien sa passion et son dynamisme pour la vitalité des communautés francophones. Rapidement, il initie et renforce de nombreuses collaborations entre l’université et les membres et organisations de la communauté francophone de la Colombie-Britannique autour de l’accès et du continuum de l’éducation en français de la petite-enfance jusqu’aux études supérieures. Guidé par ce qu’il nomme « le projet de société de vivre en français », il s’engage ardemment dans la création et consolidation d’initiatives visant notamment le recrutement, la formation et la rétention du personnel enseignant en français, les programmes de mobilité étudiante à l’échelle nationale et internationale, en particulier avec la France, ainsi qu’une programmation d’activités étudiantes qui permet à l’ensemble de la communauté universitaire de vivre des expériences authentiques en français.
Pour M. LeBlanc « l’université est un lieu de savoir et de recherche qui joue un rôle essentiel dans le développement et la vitalité des communautés francophones et acadienne au Canada. » Il ajoute « recevoir l’Ordre des Palmes académiques françaises est un honneur d’autant plus significatif pour moi, car il honore des contributions importantes au sein du monde universitaire. »
Kris Magnusson, vice-prévôt et vice-recteur associé, Apprentissage et Enseignement à SFU estime que cette reconnaissance est bien méritée.
« Au nom de toute la communauté d’apprentissage et d’enseignement de SFU, je félicite chaleureusement Gino LeBlanc d’avoir été décoré de l’Ordre des Palmes académiques. La langue est la principale méthode de communication humaine. C’est le lien fondamental entre les personnes, la façon dont nous sommes compris par les autres et la façon dont nous parvenons à comprendre les autres. Il s’agit d’une interaction complexe entre la personne et la culture, et rien ne représente peut-être une culture aussi profondément que la langue. Cette reconnaissance estimée du gouvernement français témoigne du dévouement de M. LeBlanc à la promotion de la langue et des cultures françaises, et de son engagement inébranlable en faveur de l’éducation. Ses efforts ont non seulement enrichi l’expérience académique des étudiant·es de SFU, mais ont également contribué à renforcer la communauté francophone en Colombie-Britannique et au-delà. Toutes nos félicitations, Gino, pour cet honneur bien mérité ».
Gino LeBlanc a reçu cette distinction devant une quarantaine de collègues et de proches lors d’une soirée organisée en collaboration avec la Fondation Baxter et Alma Ricard, dont M. LeBlanc est un ancien boursier. Elia Eliev, directeur général de la Fondation ainsi qu’Emma Dreher boursière et diplômée du French Cohort Program en affaires publiques et internationales de l’Université Simon Fraser ont également témoigné de l’impact de M. LeBlanc sur le parcours personnel, académique et professionnel d’un grand nombre d’étudiant·es francophones et francophiles du pays.
L’Ordre des Palmes académiques, initié au tout début du XIXe siècle, servait à distinguer les meilleurs universitaires. Les Palmes académiques font toujours partie des médailles officielles décernées à certaines personnalités émérites, notamment dans le milieu de l’éducation. Depuis 1866, elle honore des membres éminents de la communauté éducative, enseignants ou non. Elle peut, également, être accordée aux étrangers et aux Français résidant à l’étranger.
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