1. Le but de la phonologie est de définir les phonèmes
d'une langue, leurs variantes et leurs combinaisons.
2. La phonologie diffère de la phonétique car elle
s’intéresse à l’aspect psychologique des
sons, C’est-à-dire aux sons qui créent des différences
de sens.
3. Les langues ont toutes un ensemble réduit de phonèmes
(36 pour le français) mais un nombre beaucoup plus grand
de sons.
4. Les semi-consonnes du français sont appelées comme
cela à cause de leurs propriétés phonologiques
(distributionnelles) plus proches des consonnes que des voyelles
et de leur ressemblance avec les voyelles à l’oral.
5. Les phonèmes d’une langue peuvent avoir une ou plusieurs
manifestations (sons) déterminées soit par le contexte
(variantes contextuelles en distribution complémentaire),
soit par les caractéristiques sociolinguistiques des locuteurs
(variantes libres).
6. Le français a plusieurs types de variantes contextuelles
en distribution complémentaire :
1. Les voyelles
d’aperture moyenne (Loi de position) en
FM et en FS
2. L’affrication des occlusives dentales devant les voyelles
fermées antérieures en FQ
3. Les voyelles fermées /i, y, u/ qui se sont ouverte en
syllabe fermée en FQ
7. Le français québécois
a plusieurs types de variantes libres :
1. Les variantes de /R/ ([r, R])
2. Les voyelles diphtonguées
8. Les langues diffèrent
quant à leurs caractéristiques phonotactiques
:
1. Les structures syllabiques préférées
du français sont CV alors que l’anglais
préfère
les structures CVC
2. Chaque langue permet certaines combinaisons de
phonèmes;
par exemple :
1. L’anglais et le français permettent les suites C1+C2+C3+V
en position initiale, mais seulement si C1 est un /s/, C2 est une
occlusive et C3 une latérale /l/ ou vibrante /R/ (/stRyktyR/)
2. La suite /p+s/ en position initiale de mot
n’est pas permise
en anglais mais elle l’est en français (psychologie)