Small Number and the Old Canoe-French
Petit Nombre et le vieux canot
Dans Petit Nombre et le vieux canot, les mathématiques sont présentes tout au long de l'histoire dans l'espoir que cette expérience permette à au moins certains membres de notre jeune public, avec l'aide du modérateur, de reconnaître davantage la présence des mathématiques dans leur vie quotidienne. En utilisant des termes comme lisse, forme, ovale et surface, et une phraséologie mathématique comme Il doit avoir au moins cent ans, l'artiste présente habilement la réflexion (la symétrie) des arbres dans l'eau, etc. L'idée derrière cette approche est de donner au modérateur quelques pistes pour introduire ou mettre l’accent sur divers objets, concepts et terminologies mathématiques. Cette courte vidéo est une petite histoire de suspense mathématique et notre question ne se rapporte qu'à une partie de celle-ci. Le but de la question est de mener à une introduction à un niveau intuitif du concept de fonction et de la base du principe d'inclusion-exclusion comme technique de comptage. Les auteurs aimeraient également donner à leur public l'occasion de remarquer que pour comprendre une question de mathématiques, il faut souvent lire (ou dans ce cas, regarder) un problème plus qu'une fois.
’Petit Nombre et le vieux canot
Écrit par Veselin Jungic, SFU, et Mark Maclean, UBC
Traduction française : Audrey Venner, Burnaby (C.-B.)
Illustrateur : Simon Roy, Victoria (C.-B.)
Traductions
Lien
Transcription
Petit Nombre est un garçon de 5 ans qui fait beaucoup de bêtises. Il vit avec sa grand-mère et son grand-père qui le supportent patiemment, la plupart du temps. Aujourd’hui, Grand-père doit finir de sculpter un plat de fête en bois et décide que Petit Nombre devrait aller jouer dehors avec ses amis. C’est un beau jour de printemps ensoleillé, et les garçons partent en courant jouer au bord de l’eau. Tout ce qu’ils voient déclenche un nouveau jeu, et l’ami de Petit Nombre, Grand Cercle, suggère qu’ils jouent à qui peut faire sauter une pierre le plus loin sur la surface de l’eau. Les garçons apprennent rapidement que pour qu’une pierre aille loin, elle doit être lisse, plate et ovale.
Petit Nombre s’en va chercher une pierre gagnante loin le long du rivage. Il se faufile à travers les herbes hautes et trébuche sur quelque chose, tombant la tête la première dans un vieux canot caché dans les herbes. Petit Nombre se lève, se frottant le front en regardant le canot. Même s’il a mal à la tête, il est tout excité par sa découverte et il appelle ses amis, qui arrivent en courant.
Les garçons sont debout autour du canot, passant leurs mains le long de sa forme lisse. Il leur semble très vieux et très grand. Petit Nombre demande : « D’après vous, combien de personnes pourrait-il supporter ? » Grand Cercle demande : « Il y a combien de générations qu’il a été construit ? » Les garçons oublient leur jeu précédent et passent beaucoup de temps à parler du canot et de qui aurait pu l’utiliser.
Pendant qu’ils parlent, le ventre de Grand Cercle commence à gargouiller. « J’ai faim. Allons manger », dit-il à ses amis. Les autres garçons se rendent compte qu’ils ont aussi faim, et ils retournent tous vers le village en courant.
Petit Nombre court jusqu’à chez lui, où Grand-père sculpte la surface d’un énorme plat en bois. Petit Nombre est tout excité, ce qui attire l’attention de Grand-père. Il remarque la bosse sur le front de Petit Nombre. « Que s’est-il passé ? » demande Grand-père. Petit Nombre a oublié qu’il s’est cogné la tête et il commence à raconter à Grand-père l’histoire du canot : « J’ai trouvé un vieux canot sur la plage ! Il doit avoir au moins cent ans ! »
Grand-père sourit. « Je connais ce canot. C’était autrefois le canot le plus rapide de notre village. Il a été construit par mon père et deux de ses frères. » Grand-père continue avec fierté, « Tous les fils de mon grand-père étaient des sculpteurs de bois reconnus. Tu vois ces trois vieux totems devant la maison longue ? Chacun d’eux a été construit par un de mes oncles. »
Ce soir-là, juste avant de s’endormir, Petit Nombre s’est dit : « J’aimerais construire des canots et des totems comme mes ancêtres. Demain je demanderai à Grand-père combien de frères son père avait. Deux, trois, quatre, cinq ou plus... »
Question : Pourquoi Petit Nombre a-t-il pensé que son arrière-grand-père avait deux, trois, quatre, cinq frères ou plus ?
CRÉDITS ET REMERCIEMENTS
Écrit par Veselin Jungic, SFU, et Mark Maclean, UBC
Traduction française : Audrey Venner, Burnaby (C.-B.)
Voix : Issa Bertrand, Burnaby (C.-B.)
Illustrateur : Simon Roy, Victoria (C.-B.)
Son : Audrey Venner, Burnaby (C.-B.)
Musique et animation : Andy Gavel, Vancouver (C.-B.)
Producteur : Veselin Jungic, SFU
Directrice : Angela Meyers, Vancouver (C.-B.)
Remerciements particuliers à :
• Barry Cardinal de la Nation Crie de Bigstone
• Ozren Jungic, Université d’Oxford
• Département de mathématiques, Université Simon Fraser
• Département de mathématiques, Université de la Colombie-Britannique
• Faculté des sciences, Université Simon Fraser
• Bureau des peuples autochtones, Université Simon Fraser
• Institut des sciences mathématiques du Pacifique
• Centre IRMACS, Université Simon Fraser
Ce film fait partie du projet Promoscience du CRSNG intitulé « Math Catcher : Mathematics Through Aboriginal Storytelling ».