Fren 270: Introduction à la linguistique 1

 

Notions abordées dans cette section:


1.0 Définition du champ d'étude de la linguistique

Ferdinand de Saussure, linguiste suisse considéré par plusieurs comme le « père » de la linguistique, a grandement contribué à l’établissement de la linguistique comme champ d’étude scientifique. Avec ses travaux du début du 20e siècle, il a défini ce champ d’étude comme une « science qui a pour objet la langue envisagée en elle-même et pour elle-même. » (tiré du PRobert 1991)

Cette définition amène un certain nombre de commentaires:

1- Tout d’abord, la langue est considérée comme objet d'analyse scientifique en lui-même, hors de tout contexte social qui apporte souvent des jugements de valeur, comme le démontre la citation suivante de Martinet:

"Une étude est dite scientifique lorsqu'elle se fonde sur l'observation des faits et s'abstient de proposer un choix parmi ces faits au nom de certains principes esthétiques ou moraux." (Martinet cité dans Leclerc 1989:7)

C’est à la suite de cette définition, au début du début du 20e siècle, que la linguistique s’est établie comme discipline scientifique et à se démarquer d’autres disciplines utilisant la langue comme la philologie (…science historique qui a pour objet la connaissance des civilisations passées par les documents écrits qu’elles nous ont laissés. (Dict. Ling Larousse)).

La linguistique se veut donc un outil de description scientifique neutre qui ne tient pas compte des valeurs personnelles associées à la perception d’une langue ou d’une population.

En accord avec cette visée, un certain nombre de questions seront soulevées ou traitées par la linguistique et par d'autres sciences connexes:

Les analyses linguistiques ont donné lieu à l’établissement de 5 domaines distincts d’étude qui sont devenus les domaines d’analyse traditionnels de la linguistique. Le tableau ci-dessous présente une brève définition de chacune de ces sous discipline (l’étude approfondie de chaque sous discipline nécessitera une définition plus complète).

Domaines traditionnels de la linguistique, aussi appelés domaines « internes » de la linguistique :

 

Il est également important de noter que des études plus poussées en linguistique révélera que les frontières entres ces domaines ont tendance à s’estomper à la lumière de certaines théories (comme entre syntaxe et morphologie par exemple en grammaire générative).

Depuis ses débuts comme science reconnue, la linguistique s’est grandement diversifiée. Aux 5 champs d’étude principaux et traditionnels que sont la sémantique, la phonétique, la phonologie, la morphologie et la syntaxe, se sont ajoutés un bon nombre de sous domaines comme la neurolinguistique, la sociolinguistique, la psycholinguistique, etc. Dans la plupart des cas, ces sous domaines proposent un éclairage sur la nature et de l’utilisation de la langue et du langage nouveau et enrichi des connaissances prises dans un domaine connexe et tout à fait compatible avec la linguistique. Il est possible de faire une comparaison avec les domaines présentés ci-dessus en affirmant que les domaines présentés ci-dessous examinent la langue dans son contexte social.

Domaines non traditionnels de la linguistique (liste non exhaustive) :

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1.1 Description versus prescription

Les définitions présentées ci-dessus ont comme point commun la description de l’utilisation de la langue, soit dans des circonstances différentes (dans des contextes différents comme en sociolinguistique par exemple) ou d’un point de vue particulier (comme la compréhension de la parole, en psycholinguistique par exemple). On tente de décrire le fonctionnement de la langue soit dans le but de comprendre son fonctionnement, soit pour comprendre le fonctionnement du cerveau, lieu des processus cognitifs et, par le fait même, d’utilisation de la langue.

Il est bien important de voir que le but poursuivi par les linguistes n’est pas de prescrire l’utilisation de la langue. Une telle approche mènerait le linguiste à relever les fautes d’orthographe, ou d’accord du participe passé en français par exemple. En réalité, lorsque les gens font ce que l’on appelle des « écarts de langage », ils révèlent souvent des caractéristiques très intéressantes d’une langue qui sont reliées aux exceptions grammaticales (verbales, accord des adjectifs par exemple) ou aux particularités dialectales de la variété qui est étudiée. Alors, lorsqu’un locuteur du français dit : « Ils jousent au hockey », il ne fait que généraliser le patron de conjugaison à un verbe qui est en réalisé irrégulier. Cette forme présente donc un intérêt certain d’un point de vue linguistique, car elle permet d’expliquer la structure des patrons de conjugaison.

Ceci étant dit, c'est un but tout à fait noble et valable de prescrire l’utilisation de la langue. Cette prescription est essentielle dans le but d’instaurer un standard en vue d’une intercompréhension entre toutes les communautés francophones. Par contre, et contrairement à l’opinion parfois véhiculée dans le public, cette responsabilité revient plutôt à ceux qui font les politiques linguistiques d’un pays ou état, de même qu’aux professeurs de langue plutôt qu’aux linguistes.

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1.2 Grammaire et linguistique

La notion de "grammaire" est primordiale en linguistique. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, elle ne réfère pas exactement à l'ouvrage de référence qui contient une liste de règles que l'on doit suivre pour faire des phrases bien formées en français. Elle réfère en fait à toutes les règles de formation d'énoncés utilisées pour communiquer correctement dans une langue (et qui sont différentes d'une langue à l'autre). La grammaire générative définit la grammaire comme étant un "modèle de compétence idéale qui établit une certaine relation entre le son et le sens." (Dict Ling Larousse)

L’une des préoccupations des linguistes est de comprendre le fonctionnement du langage d’un point de vue cognitif. Comme il est impossible, en pratique, de déterminer le fonctionnement exact du cerveau lorsque l’on utilise une langue (production ou compréhension), il est nécessaire de construire des modèles théoriques qui vont dupliquer ce fonctionnement. Le modèle parfait de fonctionnement du langage nous permettrait de dire que nous comprenons parfaitement et entièrement le fonctionnement de ce phénomène complexe, et ce, dans toutes les circonstances.

Les analyses ont donc pour but de construire des modèles théoriques ou de raffiner les modèles déjà existants. Ces analyses procèdent souvent à partir d’un ensemble d’énoncés (phrases, mots, etc.) duquel seront extraites un certain nombre de généralités. Cet ensemble d'énoncés contiendra des énoncés qui sont soit grammaticaux ou agrammaticaux, c'est-à-dire qui satisfont ou non aux règles de formation de phrases dans une langue donnée. Ces généralités permettront au linguiste de faire des abstractions sur un point théorique particulier.

Les analyses effectuées procèdent à l’aide d’une méthodologie rigoureuse qui permet de reproduire les résultats de façon constante. Cette méthodologie n’est pas étrangère à celle utilisée dans d’autres domaines scientifiques comme la physique ou la chimie. La méthodologie utilisée par le chercheur est en général approuvée par la communauté linguistique et considérée valable. On voit mal en effet un chimiste essayant de créer une nouvelle molécule avec une toute nouvelle méthodologie truffée d’erreurs et obtenant cette nouvelle molécule seulement dans 50% des cas.

Le linguiste, lui, a la tâche de déterminer les énoncés qui sont valides dans une langue, c'est-à-dire déjà été entendus ou qui sont conforme aux règles grammaticales d’une langue comme nous les connaissons. Ceci mène à la distinction entre les énoncés qui sont jugés grammaticaux, agrammaticaux, ou acceptables :

• Grammatical : qui respecte les règles de la grammaire d’une langue (par ex. : « Le petit chien joue dans le parc. »)

Agrammatical : qui viole les règles de la grammaire d’une langue (par ex. : *« Petit le chien joue parc le dans. ») À noter que l’astérisque, « * », indique que l’énoncé est agrammatical.

Acceptable : énoncés qui sont ou pourraient être compris ou produits par une les membres d’une communauté linguistique sans effort particulier sans nécessairement être grammatical. (par ex. : « J’ai acheté un échelle » –échelle est considéré comme féminin et non masculin, ce qui rend l'énoncé agrammatical mais néanmoins acceptable). Il existe plusieurs degrés d'acceptabilité.


À la suite des observations précédentes, nous pouvons considérer la linguistique comme étant:

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1.3 Distinction langue, langage, parole

Parmi les distinctions terminologiques proposées par Ferdinand de Saussure, celles de langue, langage et de parole se sont révélées particulièrement pertinentes et elles sont toujours utilisées de nos jours.

-Langage: faculté inhérente et universelle de l'humain de construire des langues (des codes) pour communiquer. (Leclerc 1989:15) Le langage réfère à des facultés psychologique permettant de communiquer à l’aide d’un système de communication quelconque. Le langage est inné.

-Langue: système de communication conventionnel particulier. Par « système », il faut comprendre que ce n'est pas seulement une collection d'éléments mais bien un ensemble structuré composé d'éléments et de règles permettant de décrire un comportement régulier (pensez à la conjugaison de verbes en français par exemple). La langue est acquise.

Le langage et la langue s'opposent donc par le fait que l'un (la langue) est la manifestation d'une faculté propre à l'humain (le langage).

-Parole: une des deux composantes du langage qui consiste en l'utilisation de la langue. La parole est en fait le résultat de l’utilisation de la langue et du langage, ce qu’on produit lorsqu’on communique avec nos pairs.

Selon Saussure, la langue est le résultat d’une convention sociale transmise par la société à l'individu et sur laquelle ce dernier n'a qu'un rôle accessoire. Par opposition, la parole est l'utilisation personnelle de la langue (toutes les variantes personnelles possibles: style, rythme, syntaxe, prononciation, etc.).

Le changement de la langue relève d'un individu mais son acception relève de la communauté. ex.: le verbe « jouer » conjugué «jousent » est pour l'instant considéré comme une variante individuelle (parole), une exception, et il le demeurera tant qu'il ne sera pas accepté dans la communauté (les locuteurs du français québécois dans ce cas-ci).

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1.4 La langue comme phénomène en évolution (diachronie-synchronie):

Une autre notion très importante concernant le langage est reliée à son caractère diachronique. Même si nous avons parfois l'impression que les divers outils de description linguistique (grammaire, dictionnaire) fixent la langue à jamais, elle est en constante évolution. L’étude de cette évolution appartient au domaine de la linguistique diachronique (du grec dia-chronos "à travers le temps").

Il est possible d’affirmer que, par analogie, la langue est vivante. Ceci veut dire que l’utilisation que nos grands-parents, ou nos arrière-grands-parents n’est pas exactement la même que celle que nous en faisons. Par exemple, il est facile de voir une série de nouveaux termes qui ont été introduits par l’avènement des ordinateurs dans notre monde moderne. Nous parlons maintenant de courriels, d’autoroute électronique, de téléchargement, de foire aux questions, etc. Projetée sur plusieurs centaines d’années, cette évolution crée des modifications importantes de la langue. Les plus incrédules pourront visionner un film comme "Les visiteurs" pour voir la dichotomie entre l'état de la langue à plusieurs siècles d’intervalle.

Cependant, afin de faire l’étude d’une langue dans son évolution, il est nécessaire d’avoir une description de son état à un moment précis de son histoire (comme on peut superposer une série d'images pour en faire un film). Cette étude de la langue appartient aux études synchroniques (du grec sun-chronos "en même temps").

Dans ce premier cours d’introduction, nous ne traiterons majoritairement que des études synchroniques.

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1.5 L’oral et l'écrit
L’approche analytique la plus commune au langage se fait généralement par sa forme écrite. Depuis que nous sommes touts petits, nous nous faisons corriger lorsque nous faisons une faute de grammaire, lorsque nous ne conjuguons pas correctement un verbe (ex.: ils jousent), lorsque nous manquons un pluriel (ex.: chevals), etc. Cependant, la linguistique ne s’intéresse que relativement peu à l’aspect écrit du langage, et ce, pour plusieurs raisons, dont en voici trois des plus importantes :

a) le langage dans sa forme orale est apparu bien avant l’écriture dans l’histoire de l’homme

b) le langage est appris d’abord sous sa forme orale par tous les enfants pour être ensuite enseigné sous sa forme écrite. Cela donne d’ailleurs lieu à des situations cocasses à l’occasion alors que des formes avec ou sans article peuvent être confondues: ex.: de l’asphalt ~ ?de la sphalt

c) ce lien entre la langue écrite et la langue parlée, malgré le fait que c’en est un véritable, tend à diminuer avec le temps. Depuis le moment où les gens ont décidé de fixer l’orthographe, au même moment que l’arrivée de l’imprimerie, les prononciations ont continué à évoluer, sans toutefois que la forme écrite puisse ou tout simplement ne voulait rendre compte des changements apportés pour des raisons évidentes et tout à fait valables de normalisation. Pensons par exemple à la non prononciation des accents circonflexes, la disparition des triphtongues (eau) et des diphtongues (au, eu, ou, etc.), etc.

En conséquence, la linguistique s’intéresse beaucoup plus à la forme sonore du langage qu’à sa forme écrite et, dans ce cours, nous ne ferons référence qu’à la forme orale du français, sauf avis contraire.

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Deux questions importantes

1-Combien de langues y a-t-il dans le monde?

Il est relativement facile de comparer certaines langues comme le français et le grec par exemple, ou le français et le japonais et d’affirmer qu’elles sont différentes. Les interlocuteurs de chacune de ces langues ne peuvent se comprendre clairement et il leur serait impossible de tenir une conversation sensée sur un sujet particulier. Cependant, les frontières entre langues ne sont pas toujours aussi claires. Il existe des communautés linguistiques qui parlent des variétés de langues qui partagent un certain nombre de caractéristiques. Prenons l’anglais et le français par exemple. Pour des raisons historiques, une proportion significative du vocabulaire anglais est similaire à celui du français. Tout comme l’anglais de Grande Bretagne et celui du sud des Etats-Unis par exemple. Dans le premier cas, le reste des systèmes grammaticaux (système du verbe, syntaxe, etc.) sont suffisamment distincts pour justifier de les considérer comme deux langues distinctes, ce qui n’est pas le cas dans le deuxième exemple. Il est effectivement difficile d’imaginer que des locuteurs de l’anglais britannique et américain ne puissent se comprendre avec une relative aisance. Qu’en est-il cependant de locuteurs qui peuvent se comprendre un tout petit peu? Prenons le l’allemand et l’anglais. Il est tout à fait commun pour un locuteur de l’anglais d’entendre un texte en allemand et de comprendre certains mots (et même parfois l’essentiel d’un texte). De façon similaire, les locuteurs du français peuvent comprendre l’essentiel d’une conversation entendue en espagnol et vice-versa. Devrions-nous en conclure que ces codes sont des dialectes d’une même langue, au même type que l’anglais de Terre Neuve et celui d’Irlande? Certainement pas. Mais il est important de réaliser que la distinction entre langues et dialectes d’une même langue n’est pas toujours aussi claire que nous le désirons. Dans tous les cas, il est nécessaire de procéder à un examen minutieux de ces langues avant de pouvoir affirmer qu’elles appartiennent à deux dialectes ou langues différents.

Quiconque désire déterminer avec exactitude le nombre de langues dans le monde doit également considérer l’absence de connaissances sur une grande quantité de ces langues. Il existe en effet relativement eu d’information disponible sur les langues retrouvées en Afrique, en Amérique du Sud et en Nouvelle-Guinée par exemple. Ce manque de connaissances rend très difficile la différenciation entre dialectes et langues distinctes dans ces régions où certaines de ces langues sont parfois même connues sous différents noms.

L’identification de langues dépend également sur ces considérations culturelles, historiques et politiques. Dans certains cas, une même langue sera considérée comme différente par deux états qui lui ont donné un nom différent. C’est le cas du malais et de l’indonésien qui sont respectivement les langues de la Malaisie et de l’Indonésie, et de l’hindi et de l’ourdou qui sont parlées en Indes et au Pakistan (Builles 1998 :48).

Pour ces raisons, il est très difficile de déterminer avec précision le nombre de langues parlées par la population mondiale. La plupart des estimations dénombrent entre 3000 et 8000 le nombre de langues sur la terre. Nous pouvons estimer raisonnablement le nombre de langues à environ 4000.


2-Depuis quand les humains communiquent-ils en utilisant une langue?

La seule façon de répondre de façon précise à cette question serait de retourner dans le temps. Comme c'est bien évidemment impossible à faire, il nous est obligé de spéculer à partir des indications qui ont résisté à l’épreuve du temps et qui sont encore disponibles pour examen. L’écriture peut nous permettre de situer avec certitude qu’à un moment précis les hommes savaient écrire et qu’il utilisaient déjà un système de communication sophistiqué. Les plus vieux de ces documents, découverts sur les territoires et de l’Iran et de l’Iraq, datent environ de 3000 à 2000 ans avant notre ère (Builles 1998 :49). Cependant, il nous est impossible de dater l’apparition des langues qui n’ont jamais été écrites ou dont les supports visuels n’ont pas survécu le passage du temps, ou qui n’ont simplement pas été encore découverts. Qui plus est, considérant que les langues complexes ont certainement été parlées et utilisées bien avant qu’elles ne soient écrites, la datation de leur apparition est d’autant plus hasardeuse et surtout imprécise.

Une autre approche a été adoptée par certains chercheurs qui ont utilisé les connaissances physiologiques. Il est possible de postuler que l’apparition de la parole est reliée de très près à certains changements physiologiques de l’appareil articulatoire chez l’humain. Certains chercheurs ont porté attention particulièrement à la position basse du larynx chez certains squelettes humains qui serait apparue il y a environ entre 400 000 et 300 000 ans avant notre ère chez l’Homo sapiens.

Quoique prometteuses, ces pistes de recherche ont fourni des indications qui n’ont permis pour l’instant que l’élaboration d’hypothèses qui nécessitent vérification.

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Références et lectures complémentaires

Builles, J.-M. (1998). Manuel de linguistique descriptive : Le point de vue fonctionnaliste, Paris : Éditions Fernand Nathan.

Garric, N. (2001). Introduction à la linguistique, Paris : Hachette.

Walter, H. (1988) Le français dans tous les sens, Paris : Éditions Robert Laffont.

Walter, H. (1997) L’aventure des mots français venus d’ailleurs, Paris : Éditions Robert Laffont.

Walter, H. () L’aventure des langues en occident, Paris : Éditions Robert Laffont.

Walter, H. () Le français d’ici, de là, de là-bas, Paris : Éditions Robert Laffont.

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Exercices de révision

1) Donnez tous les champs d’étude traditionnels de la linguistique; donnez-en une définition brève mais complète.

2) Donnez 3 champs d’étude non traditionnels de la linguistique; donnez-en une définition brève mais complète.

3) Résumez brièvement mais clairement les distinctions terminologiques effectuées dans la présente section et donnez des exemples pour les illustrer.

4) Expliquez pourquoi la linguistique s'intéresse plus à l'oral qu'à l'écrit.

5) La langue écrite constitue normalement la "norme", la référence ultime en matière de langue. Compte tenu de la prédominance de l'oral sur l'écrit, comment peut-on expliquer ce fait? Donnez votre opinion.

6) Donnez et expliquez brièvement le but des études linguistiques.

7) Donnez une évaluation du nombre de langue naturelles dans le monde. Commentez.

8) Est-il possible de dire avec précision à quel moment l'humain a commencé à utiliser une langue? Commentez.

9) Dites ce qu'est la grammaire, au sens linguistique. Donnez un exemple d'énoncé grammatical et un exemple d'énoncé agrammatical.

10) Si le travail des linguistes est de décrire et d'expliquer le fonctionnement de la langue et du langage et non de prescrire, comment doit-on considérer la notion de "norme"? Est-il valable et nécessaire d'avoir une norme? Si oui, pourquoi? Quel est le rôle des linguistes dans la définition de cette norme?

 

© Christian Guilbault, Université Simon Fraser
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